L’entrepreneuriat social une solution pour combattre la pauvreté

Dans le cadre du thème sur l’entreprenariat social et l’accompagnement des entrepreneurs sociaux  Kongossa Technologie a invité le panéliste Romain Buquet du Groupe SOS

La pauvreté, la précarité, et l’exclusion ne concernent pas uniquement les pays du Sud dit pays sous développés

Les pays développés font aussi face à de nombreux problèmes sociaux qui se sont accentués depuis la crise financière de 2008 notamment :

  • L’accès à l’éducation
  • Jeunesse en difficulté
  • Personnes âgées dépendantes
  • Addiction
  • Itinérance

Ses problèmes ont plusieurs solutions et armes en particulier :

L’action gouvernementale/Welfare State

Par la création de nombreux services de sécurité pour ceux qui sont exclus du système de part les assurances maladies, assurances chômage, ainsi que les pensions… Sous un système menacé par la crise de la dette en Europe et ailleurs, il faut trouver d’autres solutions.

L’entreprenariat social

C’est l’une des solutions qui émerge, ce sont des organisations de tout type qui se sont données pour but de répondre à un problème social ou environnemental et qui pour se faire mettent en œuvre un modèle économique viable. Ceci par la vente de produits et de services à l’exemple du « Water Project » qui règle des problèmes d’accès à l’eau par la philanthropie, ou encore du groupe Vitamine T en France qui fait dans le recyclage des produits tels que les matelas ou les écrans pour les revendre en Chine. Ce sont des entreprises qui s’autofinancent-elles mêmes et emploient près de nombreuses personnes parmi lesquelles celles excluent du système.

Romain a soulevé le fait que l’entrepreneuriat social soit un mouvement mondial qui se développe très rapidement ainsi entre 2015 et 2020, cet entreprenariat représentera environ 500 milliards de dollars.

Pour Romain le Canada et la France ont des atouts à faire valoir, de part leur expertise et leur savoir faire qui s’appuient en grande partie sur l’économie sociale et solidaire. Au Québec il y’a des acteurs comme le chantier, en France, la première coopérative laitière a été créé vers le XIIIème siècle ; ceci prouve qu’il ya de l’innovation depuis longtemps à faire valoir sur la scène internationale.

 

Au Canada, précisément au Québec, il y’a une grande quantité d’acteurs qui se mobilisent sur le sujet, de grandes familles entrepreneuriales, de grands groupes, ou encore des acteurs publics ou para publics qui favorisent la croissance de ce secteur.

Pour ce qui est de la France, le groupe SOS qui est la première entreprise sociale en Europe qui emploie douze milles salariés qui génèrent un chiffre d’affaire de 750 millions de dollars chaque année, elle s’autofinance donc elle-même. Elle touche environ un millions de bénéficiaires dans tous les secteurs (Jeunesse, personnes âgées/ handicapées).

Romain Buquet a par contre décrié le fait qu’il n’y ait pas de nombreuses entreprises sociales dans le genre qui accompagnent les futurs entrepreneurs. Le fait est qu’il y’a deux freins qui bloquent les entrepreneurs

L’accès au capital

L’accès à la compétence, l’expertise

Pour pallier à ce problème, le groupe SOS a :

  • Créer un fond d’investissement qui gère trente millions d’Euros pour accompagner l’entrepreneur dans l’évolution de son projet
  • Créer des incubateurs pour former les entrepreneurs novices